Pour une égratignure

Ael Killian-Emrys Mar 11 Déc - 12:29

Une fois la porte passée, un long couloir, vide, garni de chaises sans nul doute destinées aux attentes. Mais heureusement, il n'y avait personne. Ael continua sa progression jusqu'à arriver à la hauteur d'un bureau où se trouvait une jeune femme. Devinant à sa tenue qu'il s'agissait de l'infirmière, il lui adressa un petit signe de tête avant de continuer jusqu'à la porte suivante. Une chambre, vide elle aussi. Il s'y engouffra et déposa avec un certain soulagement la jeune blessée sur le lit qui trônait là. Il lui dédia un rapide clin d'oeil avant de se retourner pour guetter l'arrivée de l'infirmière. Celle-ci ne se fit pas attendre, et dès que le jeune homme fut certain que la petite brune était entre de bonnes mains, il sortit de la pièce, sans un regard en arrière, adressant tout juste un bref signe de la main, en ajoutant dans un sourire à l'intention de la soignante, mais assez fort pour que l'inconnue l'entende et comprenne qu'elle l'avait amusé:

"Faites attention, elle est très bavarde."

S'il était parti si vite, ce n'était pas qu'il se fichait de savoir comment la jeune femme allait ou si elle devait à nouveau avoir besoin de lui. Non, tout de même, malgré ses airs éternelles de jmenfoutisme, il n'était pas sans coeur. Au contraire, quand quelqu'un avait besoin de lui, il était plutôt du genre dévoué, même s'il y mettait régulièrement de la mauvaise volonté. Mais il ne supportait simplement plus les hopitaux, les cabinets de médecin, les pharmacies. Et les infirmeries. Il avait hâte de partir, même s'il n'y avait pas ici l'odeur entêtante des anesthésiants et des drogues médicales. La simple vue d'une blouse blanche lui rappelait les lourds traitements qu'il avait subit. Plus jamais ça. S'il était venu dans ce pensionnat, c'était justement pour tourner la page, alors ce n'était pas le moment de trainer à l'infirmerie.
Les murs blancs, le long corridor à nouveau. La porte. Le Hall. Mince. Il aurait du demander à l'infirmière où était sa maison.

Billy Crenn Mar 11 Déc - 14:45

Le jeune homme déposa Billy sur un lit.Il lui adressa un clin d'oeil auquel Billy répondit par un sourire en coin. L'infirmière entra et ragarda la plais de Billy. Elle s'apprêtait à aller chercher du désinfectant lorque l'inconnu s'adressa à elle d'une voix assez basse :

"Faites attention, elle est très bavarde."

Billy ne pût s'empêcher de sourire, assez timidement, à cette remarque. Mais le jeune homme disparut bien vite, filant dans le couloir.

"Attends !"

Mais aucune réponse ne se fit entendre.

" ... Je ne connais même pas son nom..." dit-elle, dans un murmure.

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